Exposition de l'année 2016 du Musée de la faïence
Dès les origines des manufactures quimpéroises, la représentation des femmes et des enfants est exploitée. Initialement, il s’agit, de productions religieuses, mais au fil du temps, même si elles perdurent, c’est avant tout dans leur quotidien qu’ils sont évoqués.
Au XIXe siècle, l’image d’une Bretagne pittoresque s’installe dans les esprits, notamment par le biais de la peinture. Utilisant cette mode d’un « genre breton », les faïenceries quimpéroises créent de nombreux décors, où femmes et enfants figurent, à l’image d’Alfred Beau pour la manufacture Porquier. Ces décors seront réutilisés à loisir chez HB et chez Henriot dès le début du XXe siècle.
Mais les évolutions de la société, les grands conflits et la ferveur de quelques artistes bretons, voulant rénover l’art amènent souvent à dépasser cette vision désuète de la Bretagne.
Les réalisations du XXe siècle, pièces d’usages, détournées ou décoratives, sont traitées, selon les artistes, dans un goût traditionnel, ethnographique, voire humoristique.
Tous les instants de la vie y sont évoqués, depuis les premiers émois d’une mère, en passant par les premiers pas des enfants, les jeux, le travail et les relations avec les aïeux.
Une réelle vivacité se dégage de ces céramiques tantôt touchantes, tantôt amusantes ; Le Musée de la Faïence vous invite à venir les découvrir !